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JULIAN FARADE : 
ATTENTION AU TAUREAU 

Exposition du 2 au 19 décembre 2021
11 rue Michel Le Comte 75003 - PARIS

INFORMATIONS


Julian Farade - Attention au Taureau! 

Exposition du 2 au 19 décembre 2021

Commissariat : Mathilde Le Coz & Tancrède Hertzog

Vernissage le jeudi 2 décembre de 18h à 21h

 

Galerie Mathilde M. Le Coz

11 rue Michel Le Comte - 75003 PARIS

Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 19h et sur rendez-vous

 Pour sa première exposition, la galerie Mathilde M. Le Coz présente, à Paris, le travail de Julian Farade, actuellement en résidence chez Poush Manifesto. Pluridisciplinaire et prolifique, l’artiste déploie sur des médiums variés (le carton, la toile, la laine, le bois…) un vocabulaire animalier, un bestiaire mental plus ou moins dissimulé par des couleurs vives et une ligne libre. 

 

L’artiste, autodidacte, a une pratique obsessionnelle, dévorante, tout à la fois réminiscente du primitivisme naïf de Jean-Michel Basquiat, de la violence expressive aux couleurs franches de Georg Baselitz et de la spontanéité irrationnelle des artistes du groupe CoBrA. Naviguant entre abstraction et figuration, il évacue en urgence humeurs, souvenirs et états-d’âme au travers d’une faune affrontée. Ses chimères sont un peu grecques, aztèques, égyptiennes, tantôt sympathiques, tantôt inquiétantes. Ce sont les protagonistes du paysage psychologique de l’artiste, les acteurs du théâtre de sa pensée. Que ce soit sur des bas-reliefs en bois, des tapisseries ou sur les pages débordantes de ses carnets, taureaux, crocodiles, serpents ou oiseaux rejouent inlassablement leur rôle. Souvent fragmenté par les turbulences d’une main emportée et un carambolage de couleurs vives, le bestiaire belliqueux de Farade n’est jamais bien loin : un bec d’oiseau, une mâchoire acérée, les cornes d’un taureau - leur arène est la feuille de papier ou le panneau de bois qui les retient.  

 

Pour modeler et contenir le flux de chimères qui l’agite, l’artiste fonctionne par contrainte. Une palette de couleur : réduite ou explosive. Une limite formelle : exploser ses motifs, les délier (Curieux voisinage, 2021) ou au contraire, les ramasser (série Corail, 2021). Un support : le bois qui va conférer au bestiaire une quasi tridimensionnalité ou, à l’inverse, la laine qui nivelle les figures, les aplanit complètement. Dans sa toute dernière série grand format (Le taureau console, 2021), Julian Farade se concentre sur quelques motifs. Ses animaux prennent de la densité grâce au travail du pastel à l’huile écrasé et étalé à la main. Le trait autrefois turbulent est net, c’est la couleur qui miroite, s’anime. Le pelage du taureau ondule avec le vent et son ombre tremble. La trace d’un levé de soleil dans la partie supérieure de l’oeuvre contextualise l’action : ce taureau n’est plus un songe - il s’est affranchi de la pensée de l’artiste et joue sa propre histoire. 

À propos de l’artiste

Né en 1986, Julian Farade passe les premières années de sa vie à la Martinique avant de revenir à Paris à l’âge de six ans où sa mère choisit de s’installer. L’artiste est en résidence chez Poush Manifesto à Clichy et Attention au taureau ! est sa deuxième exposition personnelle à Paris après deux expositions à la Galerie Podgorny Robinson de Saint-Paul-de-Vence en 2019 et 2021. Julian Farade a également participé à de nombreuses expositions de groupe. Son travail a notamment été présenté cette année par Double Séjour à Clichy et par la galerie T&L dans les Pouilles, en Italie. Julian Farade a collaboré avec Balenciaga pour sa collection Spring 22 tout juste dévoilée et deux de ses oeuvres ont été acquises par la fondation Thalie, en Belgique.

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